Il était une fois
AbonnéOPINION. Bien enfoui sous le plan A du Conseil fédéral qui consiste à chercher un accord institutionnel avec l’Union européenne, il y a un plan B historique, secrètement préféré par une majorité de Suisses, écrit notre chroniqueuse Joëlle Kuntz: la loi du plus fort

Bien enfoui sous le plan A du Conseil fédéral qui consiste à chercher un accord institutionnel avec l’Union européenne, il y a un plan B historique, secrètement préféré par une majorité de Suisses: la loi du plus fort. Il se dévoile au fur et à mesure que s’éloigne la perspective de réussite du plan A. Il repose sur un postulat puissant que d’aucuns désignent sous le terme de «neutralité»: la Suisse ne se lie pas, elle défend ses intérêts en s’adaptant au plus fort.