La polarisation affective érode notre système démocratique, que faire?
OPINION
AbonnéOPINION. Ivo Scherrer et Che Wagner œuvrent pour le nouveau «think + do» tank Pro Futuris de la Société suisse d’utilité publique. Dans leurs projets, une plateforme d’échanges pour faire renaître le dialogue et contrer la menace qui guette la culture du compromis à la suisse

Après une première série de débats consacrés à la justice internationale, une deuxième aux addictions; et une troisième à l'Afrique, place à la sécurité, thématique coordonnée par Noémie Roten, co-autrice de l'Initiative populaire fédérale «Pour une Suisse qui s’engage (initiative service citoyen)»
Notre dossier: Comment la sécurité doit changer au XXIe siècle
La pandémie de coronavirus, la crise climatique et l’attaque russe contre l’Ukraine absorbent l’attention des Suisses et des Suissesses et ébranlent notre sentiment de sécurité collective. Dans cette «démocratie d’urgence» régie par la crise, la polarisation croissante de la société menace la principale garantie de stabilité et de capacité d’action collective de la Suisse: notre culture démocratique vivante, que nous vivons de façon active. Nous devons à nouveau investir consciemment dans notre démocratie. Chacun d’entre nous a son un rôle à jouer.