Opinion
AbonnéOPINION. L’avocat Raphaël Jakob salue certaines avancées suisses récentes mais regrette les moyens dérisoires du MPC, l’absence de volonté de poursuivre les crimes environnementaux ou ce qu’il appelle le blanchiment d’atrocités

Cette semaine, la première de nos séries de débats estivaux, pilotée par Alain Werner, directeur du réseau international d'avocats Civitas Maxima, est consacrée à la justice internationale. Elle donne aujourd’hui la parole aux acteurs qui animent l’actualité en Suisse dans le domaine du droit pénal international.
L’été dernier, dans ces mêmes pages, nous évoquions avec Me Nils de Dardel la procédure de recours alors pendante au Tribunal pénal fédéral (TPF) suite au refus réitéré du Ministère public de la Confédération (MPC), dans diverses affaires, de poursuivre des cas de génocide pour des actes commis avant 2000 ou des cas de crimes contre l’humanité commis avant 2011, lorsque sont entrées en vigueur les dispositions topiques du Code pénal.