Opinion
AbonnéOPINION La santé de nos rivières et des eaux souterraines est incompatible avec une agriculture à pesticides, écrit Markus Lüthi, pionnier de l’agriculture bio en Suisse

La Direction de l’agriculture du canton de Vaud présente le projet Boiron comme destiné à «améliorer la qualité biologique et chimique des eaux du bassin-versant de la rivière Boiron». Il a débuté en 2005 et devrait se terminer en 2022. Il incite les paysans à améliorer leurs techniques culturales pour «empêcher le ruissellement et le lessivage de produits phytosanitaires et engrais». Il rémunère la réduction ou la suppression des pesticides les plus dangereux, des mesures contre l’érosion ou encore la construction d’aires sécurisées de lavage des traiteuses. Les subsides s’ajoutent aux paiements directs que les paysans perçoivent déjà.