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AbonnéOPINION. Comme la France, l’Espagne ou les Pays-Bas, la Suisse devrait aussi quitter le Traité sur la charte de l’énergie, qui, même modernisé, protège trop les investisseurs aux dépens de la transition énergétique, écrit le professeur de droit Philippe Cullet

Le Traité sur la charte de l’énergie de 1994 favorise les investissements privés dans le secteur de l’énergie. Il ne limite pas l’investissement dans les énergies fossiles et n’a pas contribué à promouvoir de façon significative les investissements dans les énergies renouvelables. Dans un contexte où la crise climatique nous force à repenser nos politiques énergétiques, ce traité n’a plus sa place.