OPINION
AbonnéOPINION. Le 15 mai prochain, le peuple vote sur le renforcement de l’agence Frontex. Schengen est particulièrement profitable à la Suisse, écrit le conseiller national vert’libéral Michel Matter. En cas de non, la Suisse se retrouverait isolée au milieu d’une UE qui regagne en cohérence dans le contexte de la guerre en Ukraine

Le référendum contre le financement de l’agence Frontex met directement en danger la participation de la Suisse à l’espace Schengen. En effet, en vertu de l’article 7 du traité d’association entre la Suisse et l’UE, une non-reprise du droit pertinent (dont le financement de l’agence Frontex fait partie) entraîne l’extinction de l’ensemble de l’accord après 90 jours, sauf si l’UE en décide autrement et lance une bouée de sauvetage à Berne. Or, un tel sauvetage est incertain, compte tenu de la situation difficile dans laquelle se trouvent nos relations bilatérales.