Nous y voilà. Au mois de juillet, le rendement à l’échéance des obligations américaines junk, c’est-à-dire les plus risquées, est passé pour la première fois en dessous du taux d’inflation. Alors que les rendements sont censés compenser les investisseurs pour le risque de défaut et l’inflation, les détenteurs d’obligations ont désormais la «garantie» d’une perte en termes réels. Pour le dire simplement, nous assistons à un transfert de richesse des épargnants vers les emprunteurs.