Si les Chambres du parlement fédéral vont encore s’écharper quelques mois autour de la meilleure notion du consentement dans la redéfinition du viol dans le Code pénal, une avancée importante a fait pratiquement l’unanimité sur le fond: l’introduction d’une nouvelle norme pénale réprimant le partage de contenu à caractère sexuel sans le consentement de la personne qui y est identifiable. Elle sera presque passée inaperçue, la semaine dernière, dans le débat au Conseil national, car aucun-e parlementaire ne l’a contestée, ni en Commission des affaires juridiques, ni en plénum.