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Christian Levrat à La Poste: un destin, un réseau, une ambition…

… et une trahison, pourrait-on ajouter, comme le vit la gauche fribourgeoise, qui se trouve privée de sa locomotive électorale. L’ex-président du PSS qui passe de l’autre côté du miroir: c’est ce qui fait tout le sel du grain moulu par les éditorialistes du jour, très critiques sur la question du «copinage»

Christian Levrat ce mercredi à Berne, lors de l'annonce qui a fait «boum».   — © Marcel Bieri/Keystone
Christian Levrat ce mercredi à Berne, lors de l'annonce qui a fait «boum».   — © Marcel Bieri/Keystone

Pour une surprise, c’en fut une, ce mercredi. Voire une petite «bombe» médiatique explosant à la veille du 1er avril. Mais non, ce n’était pas un poisson-pilote égaré en eaux troubles fribourgeoises: tout est clair, au contraire, le Gruérien Christian Levrat – Christian Levrat, oui, la bête politique, le grand stratège du socialisme suisse, le joueur d’échecs, comme beaucoup le qualifient ce jeudi matin dans la presse – se glisse de l’autre côté du miroir en coiffant prochainement la tiare de président de La Poste. Question d’assumer sa «responsabilité» dans «une partie risquée», «appelé par un Conseil fédéral à majorité de droite», a-t-il confié à l’émission radio Forum de la RTS:

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