Christian Levrat à La Poste: un destin, un réseau, une ambition…
… et une trahison, pourrait-on ajouter, comme le vit la gauche fribourgeoise, qui se trouve privée de sa locomotive électorale. L’ex-président du PSS qui passe de l’autre côté du miroir: c’est ce qui fait tout le sel du grain moulu par les éditorialistes du jour, très critiques sur la question du «copinage»
Pour une surprise, c’en fut une, ce mercredi. Voire une petite «bombe» médiatique explosant à la veille du 1er avril. Mais non, ce n’était pas un poisson-pilote égaré en eaux troubles fribourgeoises: tout est clair, au contraire, le Gruérien Christian Levrat – Christian Levrat, oui, la bête politique, le grand stratège du socialisme suisse, le joueur d’échecs, comme beaucoup le qualifient ce jeudi matin dans la presse – se glisse de l’autre côté du miroir en coiffant prochainement la tiare de président de La Poste. Question d’assumer sa «responsabilité» dans «une partie risquée», «appelé par un Conseil fédéral à majorité de droite», a-t-il confié à l’émission radio Forum de la RTS:
« Syndicalisme anti-réformes »
— Benoît Gaillard (@benoitgaillard) 1 avril 2021
La dose d’idéologie comprise dans la formulation de ce titre de @Forum_RTS est impressionnante (dans le mauvais sens).
Donc défendre des bons emplois ou des offices de poste c’est être conservateur et borné? Franchement? https://t.co/AWkua14zXN