They’re getting worried #Brexit pic.twitter.com/v8YMvrDlT3
— Paul Johnson (@paul__johnson) 11 juin 2018
«Ignorez la volonté du peuple à vos propres périls», menace aussi le Daily Express, dans une «une» qui claque. «Souvenez-vous de ce vote important. Etes-vous au service du peuple ou pas?»
Editors/owners of British newspapers who believe we’ll be cowed by your threatening headlines can think again. Tomorrow I’ll be voting for what I believe is best for my constituents and the future prosperity of our country.
— Luciana Berger 🇺🇦 (@lucianaberger) 11 juin 2018
La semaine va donc être capitale. Les députés vont voter sur les 15 amendements déposés par les lords à partir de ce mardi midi, dont l’exigence du maintien des normes environnementales européennes ou la suppression de la date de retrait de l’UE, le 29 mars 2019, du texte de loi.
Deux amendements pourraient réellement mettre le gouvernement en danger. L’un donne au parlement le pouvoir de renvoyer, avec des directives, le gouvernement à la table de négociations si l’accord obtenu avec Bruxelles ne lui convient pas. Le second porte sur le maintien du Royaume-Uni dans l’union douanière, et sera discuté demain mercredi.
«Nous devons penser au message que le parlement va envoyer à l’UE cette semaine, a supplié hier soir Theresa May,citée par le Guardian, j’essaye d’obtenir le meilleur accord possible pour le Royaume-Uni, et j’ai confiance, je peux obtenir un accord qui nous permette de passer des accords commerciaux avec une frontière européenne la moins problématique possible. Mais si les amendements des lords sont votés, ma position de négociatrice va être affaiblie.»
Alors, se rebeller ou pas? «Des Tories pro-UE hésitent à voter contre le gouvernement, craignant que Theresa May puisse à terme être remplacée par un Brexiter sur une ligne encore plus dure», explique la BBC. Impossible de ne pas songer aux propos tenus par le ministre des Affaires étrangères, le remuant Boris Johnson, soigneusement fuités dans la presse la semaine dernière: «Nous allons combattre l’ennemi, tout à fait. Nous devons et nous allons le faire.» Mais «vous devez accepter le fait que cela puisse s’effondrer maintenant. OK? Je veux que personne ne panique durant cet effondrement. Pas de panique. Pro bono publico, pas de foutue panique, tout va bien se passer à la fin», a-t-il ajouté, ont rapporté plusieurs médias…
If an MP thinks Brexit will be the salvation of our country & bring peace and prosperity to every section of our community they should vote with May today. If they don’t, they must ignore the populist press/party bosses and vote for the Lords amendments. https://t.co/mpMb7BUg2q
— Graham Simpson (@grahambsi) 12 juin 2018
Le risque est d’autant plus grand que les travaillistes, même divisés sur l’opportunité de rester dans l’Espace économique européen, sont majoritairement hostiles au Brexit, et que l’addition de leurs voix à celles des tories récalcitrants pourrait avoir raison de Theresa May.
#fbpe #tuesdaythoughts for a #peoplesvote on #brexitshambles. Please contact your MPs now. Ask them to support Lords amendments on #brexit Withdrawal Bill. Are you friends & family of brits in europe? Ask your MP to support their rights to freedom of movement. #stopbrexit pic.twitter.com/Zu4G1mSqPp
— Mr Celtic | 🇪🇺🎮👽🏳️🌈 | trans ally (@zcelticboy) 12 juin 2018
It's a sad thing to see that we've boxed ourselves in so tightly that the only options are "limit the harm" and "don't limit the harm".#Brexitshambles
— Russ 🌏 🇺🇦 (@Russell_CNX) 12 juin 2018
Le premier vote commence à midi et demi ce mardi, la session doit durer douze heures.
Ah, et encore: de nombreux médias citent l’étude du cabinet EY rendue publique lundi, selon laquelle les investissements étrangers en France ont augmenté de 31% de 2016 à 2017, et seulement de 6% au Royaume-Uni, en recul pour la deuxième année consécutive…
#BREXIT begins: ..."Though the UK once again attracted the largest number of inward investment projects, Paris was named by foreign investors surveyed by EY as the most attractive city to invest in, overtaking London for the first time since the... https://t.co/FzEReQzxIB
— Henry C. Reese (@PRORE) 11 juin 2018