A la RTS comme ailleurs, le langage inclusif et épicène échauffe les esprits
Affective, morale ou idéologique, l’approche d’une langue moins sexiste n’est jamais facile. Les exemples se multiplient, qui montrent la complexité d’un débat où langue et féminisme doivent résoudre le dilemme des injonctions paradoxales
Et revoilà une de ces jolies polémiques comme on les aime, sur le thème de l’inclusion. Fixons le cadre d’abord, avec Pascal Gygax, psycholinguiste à l’Université de Fribourg, qui prétendait tout récemment dans 24 heures que «la démasculinisation […] rencontre beaucoup d’hostilité». Pourquoi cette animosité envers le langage inclusif ou non sexiste?