Accusé à tort de pyromanie en Algérie, Djamel Ben Ismaïl aurait été liquidé par des «terroristes»
Revue de presse
AbonnéLe meurtre ignoble du volontaire venu aider à lutter contre les incendies, battu, puis immolé et décapité sur la place publique, serait l’œuvre des indépendantistes kabyles, accusés par les autorités. Choc et polémique en Algérie sur un homme qui en savait peut-être «trop»

Soixante et un suspects ont été arrêtés pour le lynchage, il y a une semaine, de Djamel Ben Ismaïl, un homme accusé à tort de pyromanie en Kabylie, dans le nord de l’Algérie, une région qui vient d’être ravagée par des feux de forêt, selon la police algérienne et l’Agence France-Presse (AFP). Cela a été annoncé ce mardi en fin de soirée. Il ne s’agirait pas d’un simple règlement de comptes, mais d’un meurtre imputé à une «organisation terroriste». Au-delà des pertes humaines et matérielles, et des carences des pouvoirs publics mises en lumière lors de ces incendies, la mort ignoble de Djamel Ben Ismaïl a profondément choqué les Algériens.