«Le bolsonarisme peut encore être néfaste», prévenait ce 3 janvier 2023 El País. Il «reste vivace au Brésil, et Lula da Silva devra composer avec lui». C’était clair, mais le président élu a néanmoins annoncé qu’il reprendrait le travail dès lundi dans ses bureaux de Brasilia. Ce, alors que ceux-ci ont été pris d’assaut la veille, en même temps que le Congrès et la Cour suprême, par des centaines de partisans de son prédécesseur d’extrême droite, Jair Bolsonaro. «Les putschistes qui ont promu la destruction des propriétés publiques à Brasilia sont en train d’être identifiés et seront punis. […] Démocratie toujours», a tweeté le chef d’Etat de gauche, qui a inspecté les bâtiments saccagés à son retour à Brasilia tard dimanche soir. «Des scènes de désolation», dit le HuffingtonPost.fr.