Avec le coronavirus, «la crise sera peut-être grave, violente, meurtrière, durable, ou non»
Revue de presse
AbonnéOn le sait: les marchés détestent l’incertitude. Face à une menace qui n’est pas qu’une grippette et à une Arabie saoudite qui déclenche la panique, on vient d’assister à un «lundi noir»: le krach boursier tant redouté s’est produit, résultat de l’affolement général

Mayday. La propagation de l’épidémie mondiale de Covid-19 pèse désormais plus fortement sur le moral des investisseurs, car elle «est en train de créer un gigantesque court-circuit dans l’économie mondiale», selon Mediapart.fr. Mais les grandes bourses asiatiques limitent les dégâts ce matin, soulagées par un rebond des prix du pétrole après leur krach de lundi et par l’espoir de mesures budgétaires des Etats pour soutenir leurs économies qui vacillent. L’agence de presse AWP Informations financières parle tout de même de «lundi noir pour les actions suisses» et d’«une guerre des prix du pétrole initiée par l’Arabie saoudite» qui pousse «le moral dans les tréfonds».