«Espionnage» au Parlement européen: «Un scandale comme ça, on n’en avait pas besoin!»
Revue de presse
AbonnéDes élus payés par Doha pour défendre les intérêts de la monarchie pétrolière en Europe… Ils sont nombreux, les observateurs de la scène bruxelloise, à fustiger le Qatargate, estomaqués par des procédés aussi grossiers

«Cette fois-ci, la bombe a bel et bien explosé», est obligé de constater L’Echo, en Belgique. La vice-présidente grecque du Parlement européen, Eva Kaili, a été donc inculpée pour «corruption» à Bruxelles. Et écrouée, dans l’enquête d’un juge belge portant sur de gros versements qu’aurait effectués le Qatar pour influencer des décisions au sein de l’institution de l’UE. Elle n’a pas pu bénéficier de son immunité parlementaire, car l’infraction qui lui est reprochée a été constatée «en flagrant délit», des «sacs de billets» d’une valeur de 600 000 euros ayant été découverts dans l’appartement de l’élue socialiste. Selon la presse belge, l’ancien eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri, désormais à la tête de l’ONG Fight Impunity, a lui aussi été écroué dimanche.