Leçon du rejet de la loi sur le CO2: la protection du climat ne passe pas seulement par le porte-monnaie du contribuable
Revue de presse
AbonnéBeaucoup de médias parlent de débâcle ou de gros revers, pour une Suisse qui n’a pas voulu donner l’exemple en matière de réchauffement climatique. La «logique des petits pots, une taxe par-ci, une redistribution par-là», ça n’a pas fonctionné

Le porte-monnaie: c’est le mot clé du jour. En rejetant la loi sur le CO2, les Suisses ont voté en sa fidèle compagnie, bien serré dans la poche: pas question de le sortir cette fois, notent les médias ce lundi. Qui soulignent aussi le fossé entre les villes et les campagnes: celui-ci devra être pris en compte pour élaborer de nouvelles solutions, puisque la Suisse a signé l’Accord de Paris, s’engageant à réduire ses émissions de CO2 d’au moins 50% d’ici à 2030. «La protection du climat, ce n’est pas gratuit», «les coûts ont désécurisé une majorité de la population», pour la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga: