L’Italie «poussée dans les limbes de la solitude et de l’angoisse» nées du coronavirus
Revue de presse
AbonnéSuspendue à son destin pour une durée indéterminée, la Péninsule est prise en étau entre la raison et la peur du «jour d’Armageddon». La liberté des citoyens est «prise en otage» par la menace invisible, déplorent les médias

L’épidémie de Covid-19 continue de se propager à vive allure sur la planète, mais ce qui frappe, voire effraie après ce week-end, c’est la paralysie du quart de l’Italie, avec son poumon économique martyrisé, avec ses 366 morts et ses 7375 cas positifs recensés par les agences, ses mesures de confinement jusqu’au 3 avril qui couvrent toute l’aire de Milan à Venise, haut lieu du tourisme mondial. Des déplacements strictement limités, et les musées, les salles de sport, piscines, discothèques, salles de jeu et bars qui ont porte close, précise la BBC.