Revue de presse
AbonnéL’artiste bâloise ferait l’apologie de la pédocriminalité au Palais de Tokyo? C’est bien mal connaître le parcours de cette plasticienne militante qui dénonce avec force les abominations de la guerre depuis plus de quarante ans

Dans un recoin du Palais de Tokyo où elle expose plus généralement sa Pensée sérielle jusqu’au 14 mai, Miriam Cahn a accumulé tout un flot d’œuvres créées en écho à l’invasion de l’Ukraine. Dans cet Espace de guerre, lit-on dans La Croix, «des réfugiés transis côtoient des femmes violées, des prisonniers bras levés, un grand gisant abandonné, dans un majestueux linceul de boue, de glace et de nuit. Vengeresse, Miriam Cahn s’est représentée à leurs côtés, en guerrière nue, armée d’un gourdin ou décochant un coup de poing à un agresseur.» «Afin de témoigner, résister, incarner», comme elle l’explique à France Inter. Dans ses Ecrits de colère, elle confie aussi: