Suite à l'acceptation fin septembre de la réforme de l'AVS, l'avenir de notre deuxième pilier représentera le grand chantier de ces prochaines années. Le Temps vous invite à en découvrir les enjeux, ainsi que les pistes à explorer pour relever ce nouveau défi.

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Le projet AVS 21 a été accepté, mais de justesse, en septembre dernier. Cela montre d’une part que le thème de la prévoyance vieillesse mobilise toujours fortement les partisans comme les opposants d’une réforme. Les jeunes n’ont pas pu, à mon avis, être mobilisés suffisamment fortement. D’autre part, on constate un Röstigraben flagrant entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. La votation sur l’AVS portait sur la stabilisation des finances de l’AVS pour les prochaines années. Avec comme équation à multiples contraintes de devoir considérer à la fois, non seulement l’augmentation de la TVA, la flexibilisation de la perception des rentes, mais encore les départs à la retraite des baby-boomers combinés à l’augmentation continue de l’espérance de vie et finalement surtout l’uniformisation de l’âge de la retraite entre femmes et hommes avec des paiements compensatoires à vie.