OPINION
AbonnéOPINION. La retraite sportive de Roger Federer a été l’occasion de nombreux hommages par les marques dont il était l’égérie, symptômes, aux yeux de Claude Calame, directeur d’études à l’EHESS, de la marchandisation des exploits athlétiques

Du «Très grand chelem» (16 septembre) à «Roger Federer, un voyage» (20 septembre) ; la retraite du tennisman a donné l’occasion de la publication dans Le Temps de deux cahiers. Chacun d’entre eux s’ouvre sur une double page de publicité pour une marque horlogère de la place. Réitéré, l’encart vante «l’étendue de sa légende et l’importance de son héritage» sur le thème du «tennis perpétuel». La légende, c’est aussi le thème que reprennent plusieurs des commentateurs appelés par deux fois à formuler leurs réflexions admiratives.