Conférence de conciliation
AbonnéOPINION. Novartis a envisagé de tirer au sort 100 nourrissons qui auraient eu droit à sa thérapie géniale et hors de prix. Pour qu’ils aient la vie sauve. La démarche impose une réflexion sur la prise en charge des innovations par nos systèmes de santé modernes. Mais n’enlève rien au caractère immoral de la proposition du géant pharmaceutique

C’est de Gaulle qui avait eu cette méchante phrase: «Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche.» Au grand dam des finances publiques et pour notre bien à tous, le temps lui donne tort. L’industrie pharmaceutique invente des médicaments. Qui soignent des maladies jusqu’ici incurables. Qui redonnent de l’espoir. Mais qui coûtent un saladier.