«Servir et disparaître»
CHRONIQUE. Il serait facile de se laisser éblouir par les fastes qui accompagnent l’élection d’un président du Grand Conseil, écrit Mathias Delaloye, mais l’histoire nous rappelle que l’humilité s’impose, et que ses devoirs supplantent son pouvoir
Chaque mardi matin, Le Temps donne tour-à-tour la parole à six politiciens romands de différents partis et cantons. Aujourd’hui, l'UDC Mathias Delaloye, président du grand Conseil valaisan et candidat au Conseil national
Devenir une personnalité publique est un peu comme arriver sur une scène de théâtre sombre et que tout à coup les projecteurs s’allument. Au début, c’est éblouissant mais petit à petit, les yeux s’habituent à la lumière. On ressent du trac, de la fierté et en même temps énormément d’humilité.
On se pose certainement tous la même question à un moment donné: «Pourquoi moi?»