L’histoire enseigne que les décisions cruciales et disruptives sont prises lors de crises majeures ou à la suite d'une guerre. L’apathie mondiale actuelle dans les domaines énergétiques et environnementaux ne semble pas déroger à cette règle. Depuis le choc pétrolier de 1973, aucune refonte sérieuse d’une utilisation judicieuse du pétrole n’a été lancée. Au contraire, nous avons dépassé les 100 millions de barils/jour (b/j) et 415 ppm de CO2 sans sourciller. La situation pétrolière tendue pourrait pourtant offrir une opportunité de repenser un système qui arrive à bout de souffle et de s’attaquer aux réchauffements climatiques.