En Suisse le ski c’est sacré, et ce n’est pas un virus qui le fera descendre de l’autel: «the snow must go on»…
Revue de presse
AbonnéL’exception helvétique en matière d’ouverture des domaines skiables divise plus que jamais les lobbyistes de l’économie alpine, les amateurs de grands espaces, les virologues et les autorités politiques de tous bords

Sur le ski et la mobilité en Europe:
- Le point de vue helvétique: La Suisse prépare des tests aux frontières
- Le point de vue européen: A Bruxelles, l’appel à ne pas voyager à l’étranger
- L'éditorial du jour du «Temps»: Vaccins et frontières, ces deux défis que l’UE doit relever
- Opinion: Le ski, du mythe patriotique à la discorde (inter)nationale
- Et si vous en voulez encore: Les défis du ski en Suisse au temps du virus
Vous les avez vues, ces stations de ski vaudoises du Jura et des Alpes prises d’assaut ce dimanche, «dans une ampleur encore jamais vue», selon la description qu’en a faite l’Agence télégraphique suisse (ATS)? Dans le canton de Fribourg, le scénario était semblable, avec des parkings bourrés à craquer, loin à la ronde dès 10 heures le matin sous un soleil radieux… Etait-ce bien raisonnable au temps du corona?
Après des vacances au ski en Suisse, une Belge provoque une quarantaine géante | via @heidi_news https://t.co/1gkZdb6XYI
— Emily Turrettini (@textually) January 19, 2021
Après des vacances au ski en Suisse, une Belge provoque une quarantaine géante | via @heidi_news https://t.co/1gkZdb6XYI
— Emily Turrettini (@textually) January 19, 2021
On sait que le Conseil fédéral doit normalement se prononcer ce mercredi sur la solution qu’il compte imposer aux frontières, notamment pour prévenir un afflux trop important de touristes. La tendance va clairement vers un élargissement des tests, alors que la Commission européenne a proposé lundi de durcir les mesures visant des zones considérées comme très à risque. Parmi elles, la Suisse? Elle n’est pas explicitement visée, mais certains gouvernements ont déjà en tête ses stations de ski ouvertes cet hiver. Car ce pays fait «un peu figure de rebelle, voire de mauvais élève», disait la RTBF à la fin de 2020.