TINA disparue, les marchés se mettent en mode VISA
Planète Finance
AbonnéCHRONIQUE. Après avoir longtemps vu les actions comme unique source de performance, les marchés sont maintenant conditionnés par les vaccinations, les perspectives d'inflation, les programmes de stimulus et le côté accommodant des politiques monétaires

TINA avait été la figure centrale pour les investisseurs depuis 2009. Avec des taux d’intérêt bas, voire négatifs, les investissements obligataires rapportaient peu ou coûtaient même de l’argent. Les actions étaient vues comme l’unique source de performance, ce qui s’est traduit par l’acronyme TINA, pour «There Is No Alternative». Ce paradigme a été remis en question ces dernières semaines, avec la remontée des rendements obligataires. Celui des bons du Trésor américain à dix ans a ainsi passé la barre symbolique de 1,5% le 25 février. Soudainement, il y avait à nouveau une alternative. TINA n’allait plus régner sur les marchés. Sa place serait occupée par VISA.