Hexagone Express
AbonnéOPINION. Le rapport demandé par Emmanuel Macron sur la suppression de l’Ecole nationale d’administration (ENA) oublie que les dérives de la haute administration française, devenue une caste d’héritiers, sont aussi celles de toute une société

Avis aux pays émergents et aux Etats «faillis»: la grande braderie des énarques français a commencé. Rien de plus facile donc, pour ces capitales d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine à la recherche d’une haute administration de qualité, que de frapper à la porte. La France en transformation d’Emmanuel Macron aura bientôt des énarques à revendre, puisque leur école créée au sortir de la guerre, en 1945, est appelée à disparaître, selon le rapport rendu mercredi par Frédéric Thiriez, ancien président de la Ligue de football professionnel.