Voilà comment je concluais l’article que Le Monde m’a commandé après le 15 juillet 2016: «Après l’avortement du coup d’Etat militaire, la Turquie ne sera pas plus démocratique, comme des déclarations de l’intérieur et de l’étranger le sous-entendent maladroitement. La balance politique turque n’oscille plus depuis longtemps entre la démocratie et la dictature mais entre deux façons dictatoriales. En effet le régime se sent à présent renforcé pour imposer constitutionnellement le système hyperprésidentiel à la Poutine sans freins ni contrepouvoirs.»