Le Temps fête ses 25 ans. Bravo! Quand on sait les turbulences traversées par la presse écrite durant cette période, l’exploit est remarquable. Il se trouve que j’ai eu l’honneur et le privilège de partager l’essentiel de cette aventure puisque je livre mon papier chaque vendredi depuis fin août 1999, bientôt vingt-quatre ans! Aujourd’hui, un quart de siècle après, je vous sers donc ma 968e chronique, en espérant qu’Engels avait raison lorsqu’il disait qu’«à partir d’un certain nombre, la quantité devient une qualité». Il m’a semblé amusant de revenir, l’exercice est périlleux, sur mon premier texte, qui concernait les fusions de communes dans le canton de Vaud. A cette époque, le sujet était iconoclaste et je me permets, une fois n’est pas coutume, de me citer moi-même.