Au lendemain de la fin de la guerre froide, il y a eu espoir que l’ordre naissant autour d’une ingénierie multilatérale bâtie sur des logiques de construction de paix et de sécurité humaine permettrait un étoffement de l’action diplomatique devenant ainsi un outil moderne, mondialisé et désidéologisé, tout en restant vecteur de normes. Les objectifs millénaires du développement, l’agenda pour la paix, la sécurité humaine et les concepts des biens publics mondiaux sont devenus le cadre d’action de cette diplomatie renouvelée.