OPINION
AbonnéOPINION. La Suisse souffre d’un mal mystérieux, une européanite aiguë. Elle aurait absorbé trop d’Europe, mais apparemment, elle en voudrait davantage, une forme épurée de «je t’aime, moi non plus». Jean Russotto, avocat à Bruxelles, explique ce qu’est ce labyrinthe et suggère quelques éléments pour de possibles pistes de sortie

Dire qu’il y a avis de tempête sur la relation Suisse-UE est approximatif. En revanche, des vents violents sont prévisibles. Le baromètre Suisse-UE reste illisible. L’enlisement des pourparlers entre la Suisse et l’UE inquiète et une répétition du 26 mai 2021 se profile. Inutile de s’appesantir sur qui porte la responsabilité de cette cacophonie. Mieux vaut s’interroger sur ce qu’il convient de faire afin d’éviter le pire.