Une supervision plus intrusive des banques s’impose après le drame de Credit Suisse
OPINION
AbonnéOPINION. La leçon claire du drame du CS est que l’on ne pourra pas se permettre de laisser UBS tomber dans le groupe des faibles, elle devra devenir et rester la banque la plus solide de la planète, exige l’ex-vice-président de la BNS Jean-Pierre Danthine

Un management déficient a conduit Credit Suisse à devenir au fil des années l’animal le plus faible, et donc le plus vulnérable, du troupeau des grandes banques internationales. En d’autres temps, pas si lointains, le fait de satisfaire aux exigences de capital et de liquidités aurait peut-être suffi. Dans les circonstances actuelles de dissémination ultra-rapide et pas toujours rationnelle d’informations et de rumeurs génératrices de panique, cette vulnérabilité a été rédhibitoire.