Un management déficient a conduit Credit Suisse à devenir au fil des années l’animal le plus faible, et donc le plus vulnérable, du troupeau des grandes banques internationales. En d’autres temps, pas si lointains, le fait de satisfaire aux exigences de capital et de liquidités aurait peut-être suffi. Dans les circonstances actuelles de dissémination ultra-rapide et pas toujours rationnelle d’informations et de rumeurs génératrices de panique, cette vulnérabilité a été rédhibitoire.