Revue de presse
AbonnéIl y a douze mois, les autorités helvétiques se voulaient rassurantes. Mais il n’avait échappé à aucun Tessinois que la région la plus touchée par l’épidémie en Europe, c’était la Lombardie toute proche. Le patient luganais, cas «numéro un» en Suisse, y avait été infecté

On n’attendait que le moment où «cela» allait arriver… avant d’attendre ensuite la première victime. Le 25 février 2020, on annonce qu’un Tessinois âgé d’une septantaine d’années a été testé positif au coronavirus. En isolement à la clinique Moncucco de Lugano, il se porte «bien». Et déjà – ce qu’on lui a beaucoup reproché par la suite – Daniel Koch, le responsable de la division maladies transmissibles de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) soudain sorti de l’ombre de l’administration, disait que ce premier cas ne changeait «rien à l’évaluation du risque», qui n’était que «modéré pour la population». Il ne savait pas encore que le 9 février 2021, on allait avoir en Suisse un autre «premier cas», dû au variant brésilien…
Aujourd’hui, rien n’a beaucoup changé dans l’esprit de l’ex- «Monsieur Corona»: conseillant désormais l’UEFA, il vient de dire au Blick «pourquoi il croit à un Euro 2021 avec du public», du 11 juin au 11 juillet prochains. Ce sera l’été, argumente-t-il. «Or la situation «se détend lorsqu’il fait plus chaud, comme nous l’avons observé l’été dernier». Oubliant au passage un déconfinement qu’on a ensuite maintes fois dit trop précoce et imprudent. Rien de nouveau sous le soleil de Daniel Koch? «L’option de ne laisser entrer dans les stades que les personnes vaccinées semble écartée», précise 24 heures.