Les trois finalistes du Prix SUD sont connus
Développement durable
Après avoir couronné Enerdrape en 2022, la cinquième édition du prix décerné par Romande Energie et «Le Temps» a retenu, parmi 62 candidatures, les start-up OPTIML, Bloom Biorenewables et MobyFly. La gagnante sera connue le 25 mai

Elles s’appellent OPTIML, Bloom Biorenewables et MobyFly et elles sont les start-up qu’un panel d’experts a retenues comme finalistes pour la remise du Prix SUD. Les trois sociétés devront désormais défendre leur projet devant les six membres du jury. Le public pourra aussi s’exprimer et il représentera une septième voix. Les votes débutent ce 26 avril – chacun(e) peut se prononcer sur cette page du Temps – et vont durer jusqu’au 10 mai.
MobyFly, une société valaisanne, fournit des bateaux à foils rapides et à zéro émission, dont l’empreinte environnementale par passager est inférieure à celle d’un vélo électrique de 45 km/h. Alimentés par des sources d’énergie renouvelables (batteries ou hydrogène), les engins doivent être capables de transporter jusqu’à 350 passagers, et voler au-dessus des vagues, à 70 km/h et en consommant jusqu’à 70% d’énergie en moins que les ferries traditionnels.
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De la biomasse à l’immobilier
Un premier prototype est sorti de l’eau au début de l’année. Nommé MBFY10, il peut accueillir 12 personnes et aller jusqu’à plus de 70 km/h pour environ 140 km d’autonomie.
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Deuxième finaliste, la société de Marly, Bloom Biorenewables, veut faire de la biomasse une vraie alternative au pétrole. Sa technologie permet de valoriser de façon particulièrement efficace le potentiel des sous-produits végétaux comme la paille ou le bois pour fabriquer toute une gamme de produits, comme des parfums, des plastiques ou des textiles.
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Les matériaux développés par Bloom sont issus de carbone renouvelable et conçus pour être recyclables et biodégradables en fin de vie, comme le PBX, un nouveau plastique breveté qui pourrait bientôt remplacer le PET dans les emballages. La société fribourgeoise ambitionne de proposer ses produits durables de haute qualité à des prix tout à fait compétitifs.
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Quant au zurichois OPTIML, le spin-off de l’EPFZ, il a conçu un logiciel qui vise à faciliter, au cas par cas, la rénovation et les systèmes énergétiques de biens immobiliers. Si un client veut transformer son habitat mais ne sait pas comment procéder, il peut contacter OPTIML qui puisera des données liées à son bâti et les soumettra à son intelligence artificielle.
Elle établira alors un diagnostic (indiquant par exemple que telle vitre est particulièrement perméable) et donnera des remèdes (ça vaut la peine de la réparer car un cinquième des pertes énergétiques du bâtiment en dépend). La plateforme permet de prendre les décisions d’investissement les plus judicieuses dans l’optique de réduire l’empreinte carbone de leurs bâtiments.
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Balcons solaires et anergie
Parmi les 62 candidats au Prix SUD, plusieurs proposent des services de livraison de produits alimentaires. Certains veulent utiliser du bois local pour créer de l’hydrogène ou des applications pour déterminer l’origine, fossile ou non, de l’électricité que nous consommons. L’une crée des réseaux «anergie», un système de chauffage puisant la chaleur du sol dans un circuit fermé. Une société, Solarbalkon, propose d’installer des panneaux solaires très légers sur la balustrade de son balcon.
L’an dernier, c’est une jeune pousse de l’EPFL, Enerdrape, qui avait gagné le Prix SUD. Elle a conçu des panneaux thermiques qui captent la chaleur naturelle du sous-sol, ou sa fraîcheur l’été, gratuitement une fois qu’ils ont été installés, et sans forage.
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