Des offres pour des actes sexuels spécifiques
Les chercheurs de Stanford ont aussi repéré des offres pour des vidéos avec de la bestialité et de l'automutilation
Et ni les pédophiles ni ces réseaux n'ont besoin de faire preuve de beaucoup d'ingénuité. D'après le WSJ, une simple recherche avec des mots-clefs tels que #pedowhore («pedo putain») ou #preteensex («sexe pré-ado») débouche sur des comptes qui utilisent ces termes pour faire la publicité de contenus montrant des abus sexuels sur des mineurs.
Souvent, ces profils «assurent être pilotés par les enfants eux-mêmes et utilisent des pseudonymes ouvertement sexuels avec des mots comme 'petite salope pour toi'», détaille l'article.
Les comptes ne disent pas directement qu'ils vendent ces images, mais ils comportent des menus avec des options, y compris celle de demander des actes sexuels spécifiques, dans certains cas.
Les chercheurs de Stanford ont aussi repéré des offres pour des vidéos avec de la bestialité et de l'automutilation. «A un certain prix, les enfants sont disponibles pour des 'rencontres' en personne», continue l'article.
Un «groupe de travail» pour régler le problème
Le rapport souligne le rôle joué par les algorithmes du populaire réseau social: un compte test créé par le quotidien économique s'est vu «inondé de contenus qui sexualisent les enfants» après avoir cliqué sur quelques recommandations de ce genre.
Meta n'a pas immédiatement répondu à une sollicitation de l'AFP. D'après le WSJ, le géant des réseaux sociaux a reconnu qu'il y avait des problèmes au sein de ses services de sécurité et a dit avoir créé un «groupe de travail» pour régler le problème.
En mars dernier, des fonds de pension et d'investissement ont porté plainte contre Meta pour avoir «fermé les yeux» sur le trafic d'être humains et la pédocriminalité sur ses plateformes.