SOLAR IMPULSE
Le tour du globe accompli, les pères de Solar Impulse vont lancer, avec 420 organisations, une entité internationale pour réunir les voix des organisations en faveur des technologies propres

«Faire le tour du monde n’a pas de fin. Ce n’est là que le début» de notre aventure. Les responsables Solar Impulse sont passés maîtres de la bonne formule. A peine leur circumnavigation à bord de l’aéroplane solaire achevée mardi après 17 étapes à Abu Dhabi, d’où ils étaient partis le 9 mars 2015, ils ont présenté les suites qu’ils allaient donner à leur projet.
Si André Borschberg veut se lancer dans une aventure industrielle qui doit voir la commercialisation de drones solaires stratosphériques, Bertrand Piccard, lui, va s’investir dans une nouvelle entité fondée avec son compère: le Comité international des technologies propres (ICCT).
Plate-forme unique pour servir de porte-voix
«Durant le tour du monde, dit l’aventurier vaudois, dans le cadre de notre initiative #FutureIsClean (Le futur est propre), nous avons réuni sur tous les continents quelque 420 associations œuvrent en faveur des énergies renouvelables», à l’unisson donc avec le message que portait l’avion SolarImpulse2. «L’ICCT doit être une plate-forme unique pour d’une part pour qu’elles puissent communiquer entre elles, et de l’autre, qu’elles puissent parler d’une seule voix vers l’extérieur. Nous ambitionnons ainsi de conseiller les gouvernements sur ce sujet en fonction des conditions spécifiques dans chaque pays.»
«Jusqu’à récemment, protéger l’environnement était coûteux et menaçait le confort, la mobilité et la croissance de notre société, estime Bertrand Piccard. Aujourd’hui, grâce aux technologies propres modernes, la consommation d’énergie du monde, et donc les émissions de CO2, peut être divisée par deux, tout en créant des jobs et en favorisant les profits. L’ICCT va travailler dans cette direction.»
C’est un jour historique pour Captain Piccard et l’équipe de Solar Impulse, mais aussi un jour historique pour l’humanité
Dans un tweet, l’équipe a annoncé le support des Nations Unies à son initiative. Lors de la fin de son vol transpacifique, Bertrand Piccard s’était d’ailleurs entretenu en direct depuis le cockpit avec Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU. «Solar Impulse a volé plus de 40 000 km sans fuel, mais avec des ressources inépuisables d’énergie et d’inspiration, a commenté ce dernier dans un communiqué de Solar Impulse. C’est un jour historique pour Captain Piccard et l’équipe de Solar Impulse, mais aussi un jour historique pour l’humanité. C’est peut-être la fin du vol autour du monde aujourd’hui, mais le voyage vers un monde plus durable ne fait que commencer. L’équipe de Solar Impulse aide à nous piloter vers ce futur.»
We are proud to announce the support of @UN for our #futureisclean campaign. Join us as well! https://t.co/16dOgHM8qm
— SOLAR IMPULSE (@solarimpulse) 24 juillet 2016
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