Gynécologie
AbonnéInterroger les patientes à l’aide d’un questionnaire précis pourrait raccourcir les délais de diagnostic, bien trop longs. Mieux planifier la chirurgie pourrait leur éviter des opérations à répétition. Et la piste du microbiote intestinal est prometteuse

Quoi de neuf dans la prise en charge de l’endométriose, cette affection féminine fréquente et encore négligée? Une femme sur dix en âge de procréer – soit 190 000 personnes en Suisse – serait touchée. Cette maladie inflammatoire chronique se caractérise par l’implantation de foyers de muqueuse utérine (appelée aussi endomètre) en dehors de l’utérus: le plus souvent sur le péritoine (la membrane qui entoure la cavité abdominale), les ovaires, l’intestin, la vessie, parfois sur la plèvre ou le diaphragme.
Souvent, la maladie est très invalidante: elle provoque des douleurs importantes – lors des règles et des rapports sexuels notamment – et des problèmes de fertilité.