physique
AbonnéLa découverte du boson de Higgs au CERN en 2012 avait suscité l’émoi de la communauté scientifique. Depuis, l’étude des propriétés de cette particule confirme toujours la structure du modèle standard de l’Univers, mis à part certaines anomalies. Une nouvelle série d’expériences devrait apporter des réponses aux questions restées en suspens

Les larmes de Peter Higgs avaient coulé dans l’amphithéâtre du CERN plein à craquer le 4 juillet 2012. Des larmes de joie versées lorsque les scientifiques du plus grand accélérateur de particules au monde – le Large Hadron Collider (LHC) – avaient annoncé leurs résultats. L’analyse de deux années de données avait révélé l’existence d’une particule qui ressemblait au très attendu boson de Higgs, théorisé par le célèbre physicien – il recevra le Prix Nobel un an plus tard en 2013 conjointement avec le physicien belge François Englert. Pourquoi autant d’émotions autour de cette particule? Parce qu’elle est au centre du modèle standard – modèle théorique de l’infiniment petit proposé il y a quarante ans – décrivant toutes les particules élémentaires de l’Univers et leurs interactions.