«Des entreprises qui veulent replanter des millions d’arbres par an, on sait que c’est impossible»
COP27
AbonnéInvestir dans la sauvegarde de la nature implique en premier lieu d’améliorer la santé des petits producteurs et les conditions sociales dans lesquelles ils évoluent, affirme Michiel Hendriksz, directeur de l’ONG vaudoise FarmStrong, qui met sur pied des programmes de durabilité en Afrique

Il ne suffit pas d’apporter des capitaux pour avoir un véritable impact sur la biodiversité, avance Michiel Hendriksz, qui dirige la fondation FarmStrong, une ONG basée dans le canton de Vaud qui conçoit des programmes de durabilité avec de petits producteurs de cacao ou de café, notamment en Côte d’Ivoire. Pour cet agronome tropical et ancien trader en matières premières, protéger la nature commence par s’intéresser aux conditions de vie et au contexte social des communautés locales.