Afrique
AbonnéUne enquête d’ONG à Nairobi montre la sombre réalité des exportations au Sud des vêtements mis au rebut par les consommateurs du Vieux-Continent. En principe destinée aux étals de fripiers, la moitié de ces objets constitue des déchets inutilisables, voire polluants

Nous sommes en septembre 2022, sur le marché de Kawangware à Nairobi. Des enquêteurs de la coopérative d’investigation Wildlight, mandatée par des ONG britannique et kényane, visitent les étals où s’entassent des mitumba, le nom donné aux vêtements d’occasion en swahili. Un certain Joseph – le prénom a été changé – ouvre une balle qu’il vient de recevoir.