Ils étaient une soixantaine, le 30 janvier 2020 à Lausanne, à la veille de la crise du covid, pour tenter d’imaginer quelle pourrait être leur vie demain. Accueillis par un trentenaire barbu, le regard rieur, Nicolas Gluzman, accompagné d’une amie designer et facilitatrice d’ateliers collaboratifs, ils ont créé, en petits groupes, des microrécits pour imaginer un futur résilient et positif pour leur ville. Parcs transformés en potagers géants, parking reconverti en immense réservoir pour collecter l’eau de pluie, cultures de plantes médicinales, lieux de rencontre physiques et chaleureux pour se retrouver, en «présentiel», en lieu et place de Facebook et d’Instagram.