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La promesse fallacieuse d’un Mondial neutre en carbone

Avec ses chantiers pharaoniques et ses ponts aériens, la Coupe du monde 2022 aura une empreinte écologique colossale. Prétendre le contraire, comme le font les organisateurs et la FIFA, sabote les efforts en cours pour des méga-événements plus responsables

Un panneau publicitaire pour la Coupe du monde, près d'Abu Samra au Qatar, le 15 novembre 2022. — © Odd Andersen / AFP Photo
Un panneau publicitaire pour la Coupe du monde, près d'Abu Samra au Qatar, le 15 novembre 2022. — © Odd Andersen / AFP Photo

En pleine urgence climatique, peut-on encore construire des stades pour une compétition qui ne dure que quelques semaines, et y faire affluer des centaines de milliers de personnes venues des quatre coins du monde? La question devient de plus en plus pressante alors que les catastrophes liées au réchauffement se multiplient.

La Coupe du monde de football qui se tient cette année au Qatar, un pays désertique qui ne disposait encore récemment de presque aucune enceinte à la taille de l’événement, cristallise les critiques, malgré la promesse des organisateurs d’en faire un tournoi «neutre en carbone». De quoi s’interroger sur l’avenir de ce type de «méga-événements» sportifs, engagés dans une course au gigantisme désastreuse pour le climat.

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