Ramener de la diversité dans des monocultures de palmiers à huile, c’est possible
forêts
AbonnéUne étude de l’Université de Neuchâtel basée sur une expérience menée à Sumatra montre qu’on peut favoriser certaines espèces animales et végétales au sein de plantations intensives de palmiers en y insérant des «îlots» d’autres arbres

C’est un produit emblématique de la consommation globalisée - et de ses conséquences négatives pour la nature. L’huile de palme est employée dans une vaste palette de produits alimentaires, cosmétiques et hygiéniques, et sa culture couvre près de 21 millions d’hectares de terrains agricoles dans le monde, en particulier en Indonésie et en Malaisie. Des plantations à grande échelle qui se font aux dépens de la forêt tropicale riche en biodiversité, et menace la survie d’animaux emblématiques tels que l’orang-outan.