«Les poissons du Doubs sont malades.» Le titre de l’interpellation parlementaire de la députée verte Céline Vara a le mérite d’être limpide. Jeudi dernier, la Neuchâteloise alertait le Conseil des Etats sur la santé de la rivière franco-suisse et de ses habitants. Si le nombre d’infections par le champignon Saprolegnia parasitica semble s’être amoindri, la rivière va mal, de la bouche de plusieurs acteurs de terrain. Perte de biodiversité, mesures incomplètes, manque de coordination transnationale: certaines associations remettent en question les analyses de la qualité des eaux du Doubs.