La Turquie a beau être l’une des régions du monde les plus étudiées par les sismologues, les tremblements de terre survenus lundi matin semblent assez inattendus. «La première secousse, puis ses répliques sont survenues sur la faille est-anatolienne qui sépare, au nord, la plaque tectonique anatolienne et, au sud, la plaque arabique, explique Quentin Bletery, chercheur IRD au laboratoire Géoazur, près de Nice, qui travaille notamment sur cette région du monde. Compte tenu des données sur l’état de cette faille, on ne s’attendait pas vraiment à un séisme de cette importance. Les grosses secousses sont plus fréquentes sur la faille située au nord de la plaque anatolienne.»