Ses parents, qui faisaient partie du mouvement d’indépendance lancé par Gandhi, avaient jugé nécessaire de changer de nom de famille pour ne plus être associés à une caste. Une manière de revendiquer leur pleine liberté dans une Inde encore marquée par l’Empire britannique. Vandana Shiva, 70 ans, porte en elle cet héritage. Invitée de la Société de lecture de Genève dans le cadre du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH), elle dégage une sérénité et une détermination qui irradient.