«Aujourd’hui, ce sont les épidémiologistes, dont on ignorait quasiment l’existence il y a un an, qui prennent les décisions.» Ainsi s’exprimait Casimir Platzer, président de GastroSuisse, le 24 février en réaction au calendrier de réouverture des magasins et restaurants tel que décrété par le Conseil fédéral. Bravache, la saillie ne reposait sur rien d’avéré. Elle illustre toutefois le ressentiment, bien réel, d’une partie de la population envers la science, et en particulier les épidémiologistes, que certains estiment responsables de leurs malheurs.