covid-19
AbonnéUn laboratoire genevois effectue chaque semaine quelque 700 séquençages de génomes de coronavirus, la moitié de tous ceux faits en Suisse. Travail crucial: c’est ainsi que fut détectée l’arrivée du variant B.1.1.7 fin décembre, et que sa progression a pu être freinée. Et pourtant, ce travail souffre du manque de soutien de l’OFSP

Dans les locaux de verre et d’acier du Campus Biotech à Genève, plus précisément au Health 2030 Genome Center, les résultats du run du jour viennent de tomber. Le responsable de la plateforme d’analyse et d’interprétation, Ioannis Xenarios, les consulte sur son smartphone. «Sur 239 génomes de virus séquencés aux HUG cette semaine, 209 sont des variants B.1.1.7», relève ce professeur de bio-informatique à l’Université de Lausanne et au Centre hospitalier universitaire vaudois. Soit 87% de variants «anglais». Il ne s’agit là que des résultats préliminaires issus d’échantillons en provenance des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). D’autres venant de toute la Suisse livreront bientôt les secrets de leur ARN.