«Le koala est l’emblème de l’Australie et il tient une place à part dans notre pays», a souligné le ministre de l’Environnement, Tony Burke.
Le petit marsupial, espèce endémique australienne, est d’abord victime de la réduction de son habitat dans les régions les plus densément peuplées de l’île, selon un rapport officiel datant de 2011.
Alors qu’ils étaient plusieurs millions avant l’arrivée des colons britanniques en 1788, ils ont été massivement chassés pour leur épaisse fourrure dans les années 1920 et leur population a drastiquement diminué.
L’indignation populaire a mis fin au carnage mais l’urbanisation de l’Australie est devenue un prédateur au moins aussi redoutable. Leur population est estimée aujourd’hui au maximum à quelques centaines de milliers, certaines études n’en dénombrant qu’un peu plus de 40 000.
Dans les provinces de Victoria (extrême sud-est) et de South Australia (sud) en revanche, les populations sont excessives et «doivent être contrôlées», selon Tony Burke.