Environnement
AbonnéLa vague caniculaire de cet été sur le Moyen-Orient combinée à la sécheresse a eu des conséquences dévastatrices sur les plus précaires. Selon les experts, ces événements climatiques extrêmes seront plus nombreux à l’avenir et leur amplitude augmentera avec des températures de 60 degrés et plus

«Il fait trop chaud!» s’exclame Amr pour justifier la fermeture de son épicerie du centre de Bagdad. Né à la lisière du désert, Amr est pourtant rompu aux températures torrides, il s’y est presque habitué, dit-il. Mais cet été 2021, le thermomètre est monté trop haut, même pour lui, et, surtout, la canicule a frappé précocement en juin et a duré trop longtemps. L’Irak a connu une vague de chaleur et une sécheresse presque sans précédent avec des températures fin juin de plus de 53 degrés à la frontière du Koweït et de 51,5 à Bagdad où elles ont continué à flirter avec les 50 degrés jusqu’à début septembre.