Il a d’abord fallu argumenter pour qu’elle accepte de participer au conseil de fondation du Geneva Science and Diplomacy Anticipator (Gesda), pourtant constitué de grosses pointures. «Ce qui m’a convaincue? Peter Brabeck m’a donné le temps de réfléchir», explique Mamokgethi Phakeng, la rectrice de l’Université du Cap, en Afrique du Sud. Estimant d’abord qu’elle n’apporterait pas de valeur ajoutée à ce projet, qui veut «renforcer l’impact et la capacité d’innovation de la communauté internationale grâce à l’anticipation scientifique et diplomatique», elle a renversé l’équation pour considérer que sa participation pourrait «bénéficier au continent africain», avant de dire oui au président du conseil, l’ancien PDG de Nestlé. Et c’est ainsi que cette chercheuse influente se retrouve à Genève, pour lancer la fusée.